Web social : chafiq

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La circulation de l'information est un mode de démocratisation

Le dialogue, l'échange de points de vue, le consensus entre les populations rurales et les responsables politiques ne sont possibles que si la capacité et le niveau d'accès des uns et des autres à des informations sont similaires. Ce partage de l'information est impératif si l'on veut que la communication entre les parties prenantes soit constructive et permette de concevoir, de façon conjointe, des plans de développement. Ce concept fait partie de la démocratisation de l’information.

Dans les zones rurales comme au Maroc, le service universel joue un rôle primordial pour desservir ces citoyens par l’accès à l’internet pour les inciter à acquérir de l’information et les insérer dans la société de l’information, et ce pour réduire la fracture numérique.

 

Combien de fois je vois dans la télévision canadienne des organismes qui font la propagande pour parrainer des enfants dans les zones rurales, alors que les responsables politiques sont capables, en collaboration avec les communautés rurales, les priorités d'action, comme les offrir des laps top et leur porter à distance une formation via Internet sur place et contribuer ainsi à l’organisation de leur vie.

Associer les populations rurales aux processus de planification, sur la base d'un véritable partenariat, peut sans conteste favoriser l'émergence de mécanismes novateurs (au niveau de
la coopération, de la délégation de pouvoir, de la gestion, etc.) et l'élaboration de politiques appropriées.

La circulation de l'information à double sens peut être facilitée par les organisations de la société civile, dont le mandat et les méthodes de travail contribuent à une meilleure communication entre les parties prenantes. En effet, sachant que chaque partie prenante n'utilise pas forcément le même langage et les mêmes canaux de communication, les organisations de la société civile ont souvent une fonction de médiateur et un rôle à jouer dans la présentation de l'information, retravaillant les données pour toucher de façon plus efficace leurs interlocuteurs.

Parmi les expériences positives en la matière, on peut notamment citer: la radio rurale et communautaire, la vidéo et les modes de communication traditionnels (théâtre, marionnettes, etc.). En accédant à l'information et aux technologies de la communication, la population rurale prend confiance en elle-même, améliore leur compétence et connaissance, et, partant, élargit leur champ d'action.

http://www.fao.org/docrep/x4745f/x4745f05.htm



27/06/2010
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