Web social : chafiq

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Les catalogues des bibliothèques : du web invisible au web social

Les catalogues des bibliothèques sont rentrés dans une phase critique. Les dernières évolutions du web, avec l'entrée XML  qui permet de gérer les fichiers structurés des nouveaux usages et nouveaux outils, permettant aux utilisateurs, ouvrent de nouvelles voies et de nouveaux champs d'application pour les catalogues en ligne.

Le catalogue n'est plus un outil isolé du monde : il doit s'ouvrir au web autant pour tirer parti des services web externes, de plus en plus importants, que pour alimenter le web à travers les réseaux. Ce billet fait un inventaire de ces nouveaux champs d'application possibles et analyse les conditions de base qu'un catalogue devrait remplir pour pouvoir quitter le web invisible et investir pleinement les possibilités actuelles du web social pour devenir enfin un "OpenCatalog".

Les nouveaux usages et nouveaux outils ouvrent de nouvelles voies et de nouveaux champs d'application pour les catalogues en ligne. Le temps est donc venu d'aider ces outils de recherche à sortir de cette image négative liée à une complexité, certes inévitable mais jamais compensée par un aspect créatif. Peu armés pour affronter la rapidité des changements de l'ère Internet au cours de ces dix dernières années, les bibliothécaires se sont plus ou moins contentés d'un fonctionnement qui semblait avoir fait ses preuves, avec de promesses d'améliorations, sans vouloir se rendre compte que, tout autour, le monde de l'information numérique expérimentait plusieurs révolutions.

 

Lorsque les catalogues informatisés  ont atteint une taille trop importante, ils ont dû migrer sur des outils devenus propriétaires et développés par des entreprises commerciales internationales. Cette évolution a peut-être tué une bonne partie de l'initiative des bibliothèques qui se sont peu à peu tournées vers d'autres fronts tels que Open Access et serveurs institutionnels pour lutter contre la crise des prix des périodiques et gérer les publications institutionnelles par exemple.

 

Le catalogue n'est plus un outil isolé du monde. Dans un mouvement à double sens, il doit s'ouvrir au web autant pour tirer parti des services web externes, de plus en plus importants, que pour alimenter le web en contenu et fournir des informations structurées et validées. L'enjeu est de taille : comment rester fidèle à son sens premier (répertorier de manière cohérente les ressources mises à disposition du public et aider à la recherche, découverte, localisation, et gestion des collections) tout en permettant aux utilisateurs d'apporter du contenu et du sens, ainsi que de s'approprier les données du catalogue en lui offrant des nouvelles possibilités de réutilisation à travers le web. Sans se pervertir, le catalogue doit

Cette évolution qui semble pour l'instant irréversible, nous pousse à repenser le catalogue comme un outil fait par et pour le web, intégrant ainsi de manière véritable ce média dont la caractéristique et l'avantage principal réside dans l'immédiateté et dans la navigation à travers les liens hypertexte. Les deux outils principaux de publication web actuels, les blogs et les wikis, sont des bons exemples de la façon dont cette dimension hypertextuelle peut être ajoutée à l'information de manière simple et rapide.



30/06/2010
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