Web social : chafiq

Web social : chafiq

Les jeunes sont accros au web social, selon une étude américaine

 

 

Selon une récente étude américaine, les jeunes sont dépendants d'Internet, et plus généralement des nouveaux médias et des moyens de communication. En effet, une expérience a révélé un manque de 24 heures aux réseaux sociaux a entrainé l'apparition de symptômes assez proches de l'habitude comme l'alcool ou la drogue.

 

 

Il y a encore dix ans, il aurait été sans doute impensable  d'imaginer qu'Internet puisse rendre accro. Pourtant, à mesure que le réseau des réseaux a pris une place  de plus en plus importante dans nos quotidiens, s’habituer aux nouvelles technologies, aux réseaux sociaux et aux nouvelles formes de communication a commencé à se poser, bien souvent  au rythme de faits divers plus ou moins sordides.

 

Pour l'heure, le lien de causalité entre addiction  à Internet et trouble psychiatrique n'est pas systématiquement établi. Cependant, une étude américaine récemment menée par des chercheurs de l'université du Maryland pourrait peut-être changer la donne. Afin de découvrir les éventuels symptômes liés à une privation des médias sociaux, les responsables de l'enquête ont demandé à 200 étudiants de se sevrer pendant 24 heures.

 

Les résultats ne sont a priori guère rassurants. Les étudiants habitués ont présenté des symptômes assez proches de l'addiction à de la drogue ou de l'alcool. Beaucoup ont montré des signes évidents de manque ou d'anxiété, tandis que d'autres ont manifesté une incapacité à agir normalement. L'absence de lien social suite à cette expérience a également provoqué chez certains une envie compulsive de consommation, de la même façon qu'un drogué ou un alcoolique a besoin de sa dose.

 

Concrètement, le sevrage touchait ici l'ensemble des moyens modernes de communication, comme les SMS, les e-mails, la messagerie instantanée, les appels téléphoniques ou encore les réseaux sociaux, comme Facebook. L'enquête a même poussé davantage en incluant la télévision et la musique.

 

La question de l'addiction aux jeux vidéo, aux réseaux sociaux ou aux nouveaux médias est diversement appréciée selon les pays. Si certains États n'ont pas de politique spécifique pour lutter contre ce nouveau genre d'addiction, d'autres ont une politique beaucoup plus rigoureuse, en fonction de la situation interne.

 

Il serait nécessaire pour arrêter ce fléau par des mesures. La première serait d'une durée de six heures afin de forcer les internautes à sortir de leur monde virtuel.  L'autre piste serait la réduction drastique des débits, afin de ne plus rendre par exemple  le jeu attrayant, et persuader le joueur à faire une pause, et la mise en place d'une campagne d'information sur les dangers du jeu vidéo, tout en appelant à la généralisation des systèmes de contrôle parental permettant de brider l'accès ou les fonctionnalités de certains jeux, et inciter un jour ou l'autre les responsables politiques à se pencher sur la question de l'impact des médias sociaux , et d'Internet en général.

 



22/06/2010
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